En tant qu’herbivores , les chevaux présentent une dentition adaptée à leur mode de vie alimentaire : ils ont 12 incisives (6 supérieures et 6 inférieures) pour couper l’herbe, et entre 24 et 26 molaires et prémolaires pour broyer les fibres.

Chez le cheval, la « pousse » dentaire est continue. Ajoutée à l’implantation dentaire particulière des chevaux, on observe l’apparition de surdents qui nécessite un entretien régulier par votre vétérinaire. Ces petites pointes dentaires peuvent venir blesser la langue ainsi que la joue, ce qui peut entrainer des douleurs et des réactions de défense au mors. Ces désagréments peuvent être évités par un examen rigoureux une fois par an, au cours duquel le vétérinaire pourra être amené à rapper ces surdents et à contrôler l’apparition de toutes autres anomalies.

 D’autres pathologies dentaires pourront également être diagnostiquées lors de ces visites annuelles : la présence de caries, de dents cassées, de diastèmes, d’ulcères ou d’une inflammation de la gencive (gingivite), de « dents de loup » (petites prémolaires qui peuvent venir gêner l’utilisation du mors et qui doivent parfois être retirées)

 Il peut être difficile de repérer les affections dentaires sur votre cheval, car les symptômes sont généralement peu spécifiques. Les signes suivants peuvent être des critères d’appel pour la dentisterie :

- Le cheval « recrache » des aliments lors des repas, il « en met partout »

- Problèmes de mastication

- Bouchons œsophagiens fréquents

- Défense contre le mors

- Problème directionnel au travail monté

- Jetage nasal abondant

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